Un broyeur de déchets alimentaires pour évier est comme son nom l’indique est un appareil qui permet de détruire tous les aliments concentrés autour de la bouche d’évier. Le principe repose sur une technique de broyage en très fine particule. Les résidus sont ensuite évacués par l’eau dans le système des eaux usées. On distingue de cette technique trois principaux avantages. Tout d’abord au niveau écologique puisqu’il permet une réduction des déchets pour les usines de traitement, puis au niveau économique par l’abaissement du poids des poubelles et enfin le côté hygiénique résultant des réductions d’odeurs nauséabondes et de prolifération d’insectes.
Broyeur alimentaire gamme standard
La gamme standard (série M et Evolution) est un bon compromis entre prix, choix et commodité pour un petit à grand foyer
Les modèles de la série M sont l’entrée de gamme alors que la série Evolution est plus silencieuse et comprend 2 à 3 actions de broyage
La législation française encadre de manière très stricte l’utilisation des broyeurs d’évier. Si chaque foyer décidait de s’équiper d’un broyeur d’évier, les réseaux d’assainissement arriveraient très vite à saturation. En effet, les réseaux d’assainissement ne sont pas prévus pour ce type de déchets au départ. Cette loi, régie par l’article 83 du titre IV « Élimination des déchets et mesures de salubrité générale » dit explicitement que « L’évacuation dans les ouvrages d’assainissement après broyage dans une installation individuelle, collective ou industrielle, de déchets ménagers est interdite. ». Cependant, il est possible d’installer ce type de broyeur en France, notamment chez un particulier, en déposant une demande de dérogation à la préfecture de votre département. « L’utilisation de broyeurs d’éviers avant rejet de déchets (quelle que soit leur nature, même après filtrage retenant la fraction grossière) au réseau public d’assainissement des eaux usées est actuellement interdite en France, sauf dérogations préfectorales pouvant être accordées uniquement pour des ménages. » explique le site de l’Assemblée nationale. Ce n’est donc pas totalement interdit, mais il faut obtenir une autorisation préfectorale et vous renseigner auprès du service urbanisme de votre commune.